Valence fait partie de ces rares villes où l’on peut passer la matinée dans des ruelles médiévales, manger une vraie paella près de la mer, puis terminer la journée au milieu de bâtiments futuristes dignes d’un décor de cinéma. Le plus agréable, c’est qu’il est tout à fait possible de profiter de tout cela sans exploser son budget — à condition de bien organiser ses déplacements, de choisir les bons quartiers pour manger et de planifier ses visites dans les attractions payantes. La ville est compacte, facile à parcourir à pied, et très bien desservie par le métro, le tram et les bus, ce qui permet de garder des dépenses prévisibles tout en voyant beaucoup de choses en seulement deux jours.
Le moyen le plus simple de garder le contrôle sur ses dépenses est de combiner marche et transports publics. La plupart des sites du centre — comme le quartier de la Cathédrale, le Marché Central ou les jardins du Turia — sont suffisamment proches pour être visités à pied. Quand il faut se déplacer plus loin, la ville dispose d’un système intégré (métro, tram et bus EMT), ce qui facilite la gestion du budget. Comme les tarifs peuvent évoluer, il reste judicieux de consulter les prix officiels de Metrovalencia avant le départ, surtout si vous arrivez depuis la zone de l’aéroport.
Pour la majorité des voyageurs qui logent en ville, la zone A est la plus utilisée. Une solution pratique pour un séjour court est un carnet de 10 trajets comme le SUMA 10, qui évite d’acheter constamment des tickets à l’unité. Si vous séjournez dans des secteurs accessibles à pied tels que Ciutat Vella, Ruzafa ou près des jardins du Turia, vous utiliserez souvent moins de trajets que prévu, car beaucoup de choses se visitent sans transport.
Si vous arrivez à l’aéroport de Valence (VLC), mieux vaut prévoir un titre de transport incluant la zone aéroport dès le début plutôt que d’acheter des trajets séparés. L’aéroport est relié au centre par le métro, et disposer directement d’une couverture adaptée aide à garder les coûts de la première journée parfaitement maîtrisés.
Choisissez un quartier où tout se fait à pied. Loger dans le centre historique, à Ruzafa ou près des jardins du Turia réduit nettement les dépenses en transport, car vous marchez naturellement davantage. Valence est une ville plutôt plate, ce qui rend les déplacements à pied simples et agréables.
Utilisez le tram et le métro pour les grands trajets. Gardez les transports en commun pour les déplacements “longs” : du centre à la Cité des Arts et des Sciences, ou du centre vers Malvarrosa et Patacona. C’est généralement plus rentable que les taxis, même pour de petites distances.
N’achetez pas trop de tickets. Beaucoup de voyageurs dépensent inutilement en achetant plus de trajets qu’ils n’en utilisent. Pour deux jours, une combinaison marche + petit carnet de trajets suffit souvent. Pour un séjour plus long, le meilleur réflexe est de calculer le nombre de déplacements prévus avant de choisir.
La Cité des Arts et des Sciences (Ciutat de les Arts i les Ciències) est l’image futuriste la plus connue de Valence — et aussi l’endroit où les budgets dérapent le plus vite. Le complexe est immense, et une grande partie de son charme est gratuite : les passerelles, les formes, les reflets dans l’eau et les promenades entre les bâtiments. Si vous considérez l’architecture comme une expérience à part entière, vous pouvez profiter de l’ambiance sans acheter un billet pour chaque attraction.
Les principales visites payantes incluent l’Oceanogràfic (aquarium), le Musée des Sciences et l’Hemisfèric. Les prix varient selon ce que vous choisissez, et les billets combinés peuvent être plus avantageux si vous savez déjà que vous voulez visiter plus d’un site. L’essentiel est de ne pas décider sur place, car c’est souvent l’achat impulsif qui fait grimper la note.
Si vous n’avez le temps ou le budget que pour une seule visite intérieure, l’Oceanogràfic est généralement celle qui prend le plus de temps. Elle peut occuper une grande partie de la journée, donc mieux vaut la planifier comme une activité principale plutôt que de l’ajouter “entre deux visites”.
Commencez par la boucle gratuite (45–60 minutes). Faites d’abord le tour extérieur, prenez des photos, et observez l’ensemble du site. Cela vous aide à comprendre l’espace et à décider ce qui mérite vraiment un billet.
Choisissez un seul point fort payant par demi-journée. Plutôt que de vouloir “tout faire”, privilégiez une approche équilibrée : Oceanogràfic comme activité principale, puis une visite plus courte ensuite (Musée des Sciences ou Hemisfèric) seulement si cela correspond à votre budget et à votre énergie.
Utilisez les jardins du Turia comme trajet de récupération. Depuis le complexe, vous pouvez rejoindre le Jardín del Turia, l’une des meilleures activités gratuites de Valence. Ce grand parc aménagé dans un ancien lit de rivière est idéal pour ralentir après les foules et les visites payantes.

Le littoral de Valence ne se résume pas à une seule plage : c’est une succession d’ambiances différentes. Malvarrosa est la grande plage urbaine classique, Patacona est plus calme, et El Cabanyal apporte du caractère avec ses rues colorées et son atmosphère locale. Si vous ne voyez que le sable, vous ratez l’essentiel : les promenades, l’ambiance du front de mer, et le sentiment d’être dans une vraie ville côtière.
Pour garder un séjour abordable, pensez la plage comme une journée complète plutôt que comme une simple “pause”. Un itinéraire simple : balade matinale dans El Cabanyal, déjeuner près de la mer, longue marche l’après-midi, puis coucher de soleil sur la promenade. Les dépenses deviennent prévisibles (transport + repas), et vous évitez de payer des attractions supplémentaires juste pour avoir l’impression d’en faire plus.
Si vous cherchez une alternative plus tranquille mais tout aussi ressourçante, combinez la zone côtière avec les espaces verts. La configuration de Valence permet de passer du centre aux parcs puis à la mer sans logistique compliquée, ce qui reste un vrai avantage pour économiser.
Comprendre ce que signifie “traditionnelle”. Une paella valencienne authentique est généralement préparée avec du poulet, du lapin, des haricots verts et des haricots garrofó. Sur le front de mer, beaucoup d’endroits servent des plats de riz conçus pour les touristes : lire le menu attentivement compte souvent plus que la vue.
Privilégiez la réputation plutôt que l’emplacement. Certains restaurants près de la plage sont très connus, mais il faut surtout éviter ceux qui misent uniquement sur le passage. Un établissement spécialisé dans les plats de riz, avec une réputation constante, est souvent plus fiable qu’une carte “attrape-tout” qui propose dix versions de paella.
El Cabanyal offre souvent un meilleur rapport qualité-prix. Ce quartier est généralement moins soumis aux tarifs “touristiques” que la portion la plus évidente de la promenade. Vous pouvez rester proche de la mer tout en ayant plus de chances de bien manger à un prix raisonnable.